Macron accuse la Russie de la montée des sentiments anti-français en Afrique
Le président français Emmanuel Macron a accusé la Russie d’utiliser une stratégie prédatrice en Afrique pour attiser les sentiments anti-français. Cela était dû à la récente perte d’influence européenne.
Il est facile de voir le projet russe en République centrafricaine et ailleurs. La France n’y participe pas. C’est ce qu’a déclaré le président dans des déclarations au 18e Sommet des pays francophones.
Macron a souligné que plusieurs puissances étrangères utilisent le passé de la France pour nuire à la France, détruire sa langue et semer le doute. Mais surtout, ils le font parce qu’ils ont des intérêts spécifiques.
Le président a assuré que les Français étaient attaqués par les réseaux sociaux et la désinformation à la suite d’un projet politique financé par la Russie et d’autres.
Ainsi, le dirigeant français a répondu aux allégations selon lesquelles son pays exploite les liens économiques et politiques historiques de ses anciennes colonies afin de promouvoir ses propres intérêts.
Cette perception est nourrie et alimentée par les autres. C’est un projet politique, a déclaré le président, pointant la complicité de la Russie avec certains cadres africains.
La France, ancienne puissance coloniale, est présente dans une grande partie de l’Afrique centrale et occidentale. Il a des liens militaires avec les pays africains francophones. Cependant, ses troupes sont également présentes au Mali.
Paris a annoncé ces derniers mois qu’il retirerait ses troupes de la République centrafricaine du Mali. Il a également indiqué que la nouvelle feuille de route pour l’Afrique centrale sera achevée dans les six mois.
L’exécutif de Macron a clairement indiqué que son engagement envers la région (y compris le golfe de Guinée) et la lutte contre le terrorisme demeure.
Le Mali, pour sa part, a intensifié ses critiques à l’égard de Paris suite au retrait des troupes françaises. Dans une lettre sévère au Conseil de sécurité de l’ONU, le Mali accuse les Français d’être en collaboration avec des groupes terroristes.