Une fissure dans un tube de réacteur nucléaire français met en évidence les problèmes de maintenance des centrales vieillissantes d’EDF

Une fissure dans un tube de réacteur nucléaire français met en évidence les problèmes de maintenance des centrales vieillissantes d’EDF

EDF, une entreprise énergétique française, a annoncé avoir découvert une nouvelle fissure dans un tube de refroidissement d’une centrale nucléaire sur la côte de la Manche. Il s’agit du dernier incident dans le secteur de l’énergie.

Depuis un an, le groupe est en proie à des problèmes liés à son parc de réacteurs vieillissants.

Cela l’a amené à en prendre en charge une douzaine hors ligne pour des réparations et des contrôles d’urgence.

EDF a signalé le mois dernier le dernier problème de corrosion dans son système de refroidissement de secours à Penly 1 dans le nord de la France.

Cette usine était l’une des 16 fermées l’année dernière. Il a été créé en 1990.

Le rapport a été largement ignoré jusqu’à mardi, date à laquelle il a été couvert par les médias français.

Selon l’Autorité de sûreté nucléaire française, la fissure mesurait six pouces de longueur et jusqu’à un pouce de profondeur.

Il couvrait environ un quart de la circonférence du tuyau, qui fait un peu plus d’un pouce d’épaisseur.

EDF a été sommé par le régulateur de revoir sa stratégie de traitement des problématiques de corrosion.

Cela pourrait avoir de lourdes conséquences financières à la fois pour le service public endetté et pour les capacités de production d’énergie de la France.

Le pays était autrefois le plus grand exportateur d’électricité d’Europe, mais il a dû importer de l’électricité d’Allemagne pendant l’hiver en raison de problèmes dans son parc nucléaire.

En effet, le pays reçoit normalement environ 70% de ses besoins énergétiques.

La fissure de Penly n’est pas un danger pour l’environnement ou la vie. Il est situé sur une conduite destinée à refroidir le réacteur en cas d’urgence.

La profondeur de la fissure est ce qui est nouveau, a déclaré Yves Marignac (expert en sûreté nucléaire et conseiller auprès de l’ASN).

La dette d’EDF a grimpé à 64,5 milliards d’euros (68,6 milliards de dollars) d’ici 2022, tandis que ses pertes ont totalisé 17,9 milliards d’euros.