Violences à Paris le jour des manifestations de Macron sur la réforme des retraites
Alors que des centaines de milliers de personnes défilaient en France contre la réforme des retraites du président Emmanuel Macron, la police a tiré des gaz lacrymogènes et s’est violemment heurtée aux anarchistes à Paris.
Le gouvernement a déclaré que des dizaines de manifestants avaient été arrêtés dans le pays et que la police avait été blessée.
Le neuvième jour de manifestations à l’échelle nationale a vu les voyages en train et en avion interrompus. Les enseignants faisaient partie des nombreux professionnels qui ont dû quitter leur emploi, quelques jours seulement après l’adoption de la législation visant à augmenter l’âge de la retraite de 2 ans à 64 ans.
Bien que les manifestations dans le centre de Paris aient été pacifiques, de plus petits groupes de Black Bloc et d’autres anarchistes ont fait irruption dans les magasins, saccagé les restaurants Mcdonald’s et démoli le mobilier urbain. Lorsque la police anti-émeute est arrivée, elle a repoussé les anarchistes avec des gaz lacrymogènes ou des grenades assourdissantes.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a déclaré que 123 agents ont été blessés et que 80 personnes ont été arrêtées dans le pays.
Des ouvriers avaient bloqué l’aérogare de l’aéroport Charles de Gaulle, obligeant certains passagers à s’y rendre à pied.
La perturbation des services ferroviaires et la fermeture des écoles ont causé des problèmes. Il y avait aussi beaucoup plus de déchets dans les rues. La production d’électricité a été réduite alors que les syndicats pressaient le gouvernement d’abroger la loi qui retarde la retraite de deux ans.
La fumée s’élevait des tas de débris qui avaient été brûlés et bloquaient la circulation près de Toulouse dans le sud-ouest de la France. Des grèves sauvages ont également temporairement bloqué d’autres routes.
Certains manifestants ont également été battus par la police dans d’autres villes comme Bordeaux et Nantes dans l’ouest. Rennes, dans le nord-ouest, a également été touchée par des gaz lacrymogènes.
Mercredi, le président Emmanuel Macron a déclaré que la législation française que son gouvernement a fait adopter sans vote la semaine dernière serait en vigueur d’ici la fin de l’année, malgré les tensions croissantes.
Les syndicats ont exigé une action régionale le week-end et de nouvelles grèves ou manifestations à l’échelle nationale le 28 mars, le jour où le roi Charles III de Grande-Bretagne doit se rendre en train à Bordeaux depuis Paris.
Cette situation explosive n’est pas la faute des syndicats, mais du gouvernement.
Ces changements de politique accéléreront l’augmentation du temps requis pour recevoir une pension à taux plein.
Depuis janvier, des protestations éclatent contre les mesures proposées.